Dans ce bulletin d'information

• La santé mentale des travailleurs reste une priorité du monde d’après
• Travailler en pleine canicule
• Nouvel outil OiRA pour la culture ornementale
• Napo dans... Les robots au travail

La santé mentale des travailleurs reste une priorité du monde d’après

Au cours de la pandémie de COVID-19, on s’est particulièrement intéressé aux conséquences de la crise sanitaire sur notre bien-être mental. Et aujourd’hui, même si la pandémie semble plus ou moins maîtrisée, ces conséquences continuent à se faire sentir, notamment au travail, et rien n’indique leur fin prochaine. Il ressort en effet d’une étude que la résistance mentale des travailleurs n’est plus ce qu’elle était et que les absences de courte de durée sont de plus en plus fréquentes.

Si certains ont été soulagés de pouvoir retourner travailler en présentiel, d’autres se demandent à quoi va ressembler la 'nouvelle normalité'. Cela ne fait qu’un an que les 'nouvelles' tendances, comme le télétravail, se mettent en place dans notre monde du travail.

Pour aborder ce thème et pour aider celles et ceux qui en ont besoin, les services publics fédéraux se sont concertés pour créer le site https://www.jemesensbienautravail.be. Dans cette mine d’informations, vous trouverez des idées pour vous aider à renforcer le bien-être mental au travail, ainsi que les personnes à contacter si vous avez besoin d’aide, au sein de votre organisation ou en dehors. Le site inclut également une partie spécifique destinée aux employeurs, aux chefs d’équipe, aux spécialistes des RH, aux conseillers en prévention et aux autres personnes responsables du bien-être mental au sein d’une organisation.

Source : SPF ETCS

Travailler en pleine canicule

L'été est bien là avec ses journées ensoleillées, ses températures élevées et ses taux d’ozone record. Mais comment gérer ces conditions au mieux pour votre personnel? Et que pouvez-vous mettre en place pour le soulager pendant son travail?

Bien que la chaleur nous affecte tous, indépendamment de l’âge ou de la condition physique, il ne suffit bien sûr pas de se plaindre d’avoir trop chaud pour pouvoir arrêter de travailler. Pour qu’une intervention se justifie, il faut que la température dépasse des valeurs maximales définies par la loi. La température doit être mesurée au moyen d’un thermomètre globe humide, qui détermine l’indice Wet Bulb Globe Temperature (WBGT). Ces valeurs sont souvent inférieures à celles mesurées en degrés Celsius, à moins que le degré d’humidité soit de 100 %.

La nécessité de prendre des mesures ou non dépend donc du travail effectué et du dépassement de la valeur seuil de l’indice WBGT.

Mais comment définir l’intensité du travail physique? Le travail physique léger consiste à effectuer des tâches administratives ou à conduire une voiture, par exemple. La menuiserie ou la conduite d’un tracteur sont des travaux d’intensité moyenne. Le travail physique lourd consiste par exemple à bêcher, scier à la main, raboter, en encore pousser ou tirer une brouette. Enfin, on parle de travail physique très lourd lorsqu’on doit bêcher un sol dur, ou emprunter très fréquemment des escaliers ou des échelles.

Quelles mesures pouvez-vous prendre en cas de fortes chaleurs, dans l’intérêt de votre personnel?

• Mesures techniques susceptibles d’avoir un effet sur la température, l’humidité de l’air ou la vitesse du flux d’air (ventilation artificielle);
• Méthodes de travail alternatives visant à limiter la durée et l’intensité de l’exposition;
• Adaptation des horaires de travail ou de l’organisation du travail, déplacement des tâches et activités impliquant une exposition à la chaleur aux périodes plus fraîches de la journée, par exemple;
• Mise à disposition de vêtements de protection et d’équipements de protection individuelle ou collective (stores, tentures, zones d’ombre, crème solaire, casquette, etc.);
• Mise à disposition de boissons fraîches (pas de boissons sucrées ni gazeuses, de préférence). L’eau à 10-15° est idéale;
• Augmentation de la fréquence et de la durée des pauses;
• …

Certains employeurs offrent une glace à leur personnel en guise de rafraîchissement, un geste généralement bien apprécié.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site emploi.belgique.

Nouvel outil OiRA pour la culture ornementale

Un nouvel outil interactif d’évaluation des risques en ligne (OiRA) permet aux PME actives dans le secteur de la culture ornementale d’évaluer les risques pour le bien-être au travail (sur le plan de la sécurité et de la santé notamment).

L’outil OiRA culture ornementale a été mis au point par et pour le secteur. Pendant le développement, les risques potentiels spécifiques au secteur ont été passés au crible et l’accent a été mis sur la sensibilisation des entreprises du secteur.

L’outil est adapté aux risques spécifiques aux activités du secteur, comme des travaux précis dans diverses conditions météorologiques, le travail en hauteur, le travail au bord de l’eau, les machines et les produits dangereux et, bien sûr, l’ergonomie.

En plus d’identifier les risques, cet outil propose des pistes de solutions. Il contribue à l’amélioration et à la sécurisation des conditions de travail, et favorise par ce biais la santé et la motivation des travailleurs.

L’outil est disponible en ligne gratuitement, après enregistrement.

Source: oiraproject.eu

Napo dans... Les robots au travail

Napo est un petit personnage sympathique, qui représente un travailleur lambda dans de petits films d’animation destinés à promouvoir la sécurité et la santé au travail. Les vidéos sont muettes pour être comprises par tous, et applicables à toutes les entreprises.

Cette nouvelle vidéo est une introduction à la sécurité autour de la robotique sur le lieu de travail. Elle présente quelques technologies robotiques émergentes, les types d’accidents associés, les principaux dangers et les solutions de prévention.

Les personnes les plus à risque sont les opérateurs des chaînes de production, puis les opérateurs de maintenance. La mauvaise conception du lieu de travail et les erreurs humaines sont à l’origine de la plupart des accidents.

L’évolution des technologies d’automatisation, dont les robots fixes, robots collaboratifs et exosquelettes, permet d’améliorer les conditions de travail, mais introduit aussi de nouveaux risques sur le lieu de travail.

Source : napofilm.net