Bulletin d'information: mise à jour du 22 avril 2021

 
 
Mediwet
 
 
 

Dans ce bulletin d'information

 
  • Documents nouveaux ou modifiés
  • Vaccination contre le virus COVID-19
  • Une personne testée positive dans votre entreprise? Contactez-nous!
  • Projet pilote burn-out
 
 
 

Documents nouveaux ou modifiés

 

Les mesures liées à la prévention de la propagation du coronavirus COVID-19 sont constamment adaptées. Mediwet les suit bien entendu de près et adapte, si nécessaire, également ses avis.

Vous trouverez quelques nouveaux documents ou une version actualisée sous les liens ci-dessous:

Vous pouvez également consulter ces documents et d’autres documents utiles liés au COVID-19 sur notre plateforme en ligne My Mediwet (une fois connecté, allez sous 'Publications', et recherchez le mot-clé 'corona').

 
Vers My Mediwet
 
Vaccination contre le virus COVID-19
 

Vaccination contre le virus COVID-19

 

De nombreuses informations, parfois contradictoires, ont été publiées dans la presse et sur les réseaux sociaux concernant les vaccins contre le virus SARS-CoV2. Il est compliqué de démêler le vrai du faux.

Dans le dépliant 'Vaccination COVID-19', nous répondons à quelques questions essentielles à propos de la vaccination.

Les vaccins stimulent notre système immunitaire à réagir le jour où il sera contaminé par le virus SARS-CoV2. L’injection de particules virales ou du code génétique d’une protéine pathogénique permet de créer des anticorps spécifiques et des globules blancs dans notre corps. En cas de contamination par le virus, notre système immunitaire neutralisera directement les particules virales, ce qui nous permettra de ne pas tomber malade, ou de l’être moins gravement.

Les derniers vaccins sont en train d’être administrés aux travailleurs des soins de santé de première ligne. Ce sera bientôt au tour des patients à risque et des personnes de plus de 65 ans. Le reste de la population sera ensuite vaccinée.

Initialement, peu de changements seront apportés aux mesures de prévention. L’assouplissement des restrictions pourra se faire à mesure que le taux de vaccination de la population augmentera. Il est dès lors crucial de motiver vos collaborateurs à se faire vacciner. Certains pourraient développer des effets secondaires. Cependant, ils ne peuvent être un obstacle à la campagne de vaccination. La vaccination générale offre nettement plus d’avantages que d'inconvénients.

Vous trouverez ici de plus amples informations à ce sujet. Mediwet a également créé une affiche pour faire la promotion de la vaccination contre la COVID-19. Suspendez-la en différents endroits de votre entreprise.

 
 
Une personne testée positive dans votre entreprise? Contactez-nous!
 

Une personne testée positive dans votre entreprise? Contactez-nous!

 

Le législateur a confirmé par un AR que la problématique du coronavirus est actuellement prioritaire pour le médecin du travail. C’est pourquoi le service externe intervient dans le suivi des contacts en cas de test positif pour un travailleur. En concertation avec l’employeur, une évaluation des risques est réalisée afin de déterminer qui parmi les travailleurs a eu un contact à haut risque, qui a eu un contact à faible risque et pour quels travailleurs aucun risque n’est retenu. Cette dernière catégorie devrait être la norme grâce à la bonne application des mesures de prévention bien connues.

Mediwet possède un 'formulaire d’évaluation pour contacts à risque', qui peut vous aider dans cette démarche en tant qu’employeur. Ce document se base sur les lignes directrices disponibles sur le site web de Sciensano. Il convient toutefois de préciser qu’il ne s’agit là que de règles générales. Par exemple, il a récemment été conseillé de porter un masque en permanence dans les bureaux où plusieurs travailleurs sont présents en même temps et où la ventilation n’est pas toujours assurée. Nous voyons régulièrement des bureaux dans lesquels les travailleurs sont assis à une distance suffisante l’un de l’autre et sont séparés par un écran en plexiglas. Selon ces règles générales, ils ne constituent pas un risque élevé l’un pour l’autre. Dans la pratique pourtant, il est possible que les travailleurs dans cette situation doivent être considérés comme des contacts à haut risque.

Pour empêcher la propagation du virus au sein de votre entreprise, il est donc important de ne pas se contenter de l’évaluation théorique des risques. Il peut y avoir des situations spécifiques dans lesquelles certains travailleurs doivent effectivement être considérés comme des contacts à haut risque. Consultez nos traceurs pour établir une évaluation correcte.

Garder les travailleurs en activité après un contact à haut risque avec une personne infectée et leur faire passer des tests accélérés n’est pas la bonne façon de procéder. En effet, les personnes peuvent être contagieuses avant qu’un tel test soit positif.

Il est également de la plus haute importance de rappeler leurs responsabilités aux travailleurs considérés comme des contacts à faible risque. Ils présentent bel et bien un risque d’infection et doivent donc être particulièrement attentifs à l’apparition de symptômes. Il est recommandé qu’ils portent en permanence leur masque au travail et gardent une distance suffisante par rapport à leurs collègues. Ils doivent également limiter leurs contacts sociaux.

En principe, le Contact Center prévient Mediwet en cas de test positif concernant un travailleur de votre entreprise. Dans la pratique, cette communication a bien souvent un jour de retard et il arrive qu’elle n’ait pas lieu. Il est donc important de contacter vous-même Mediwet dès que vous apprenez le test positif d’un collaborateur de votre entreprise. Cela vaut non seulement pour vos propres salariés, mais aussi pour tous les travailleurs actifs dans votre entreprise (intérimaire, stagiaire, sous-traitant...). Nous assurerons alors le suivi des contacts avec vous. Vous pouvez toujours nous adresser vos questions en matière de tracing à l’adresse : contact.tracing@mediwet.be.

 
 
Projet pilote burn-out
 

Projet pilote burn-out

 

En janvier 2019, Fedris (l’agence fédérale des risques professionnels) a lancé un projet pilote sur le burn-out. Ce projet pilote concerne un trajet d’accompagnement pour les travailleurs menacés ou atteints à un stade précoce (stade 1 ou 2) par un burn-out. En raison de la crise du coronavirus, Fedris a porté le nombre maximum de participants de 1 000 à 2 500 et plusieurs secteurs ont été ajoutés (en plus du secteur hospitalier et du secteur bancaire).

Le but du trajet d’accompagnement est de permettre aux travailleurs de continuer de travailler ou de reprendre le travail le plus rapidement possible. Les sessions du trajet d’accompagnement ainsi que les frais de déplacement sont pris en charge par Fedris.

Quelles sont les conditions pour participer au trajet ?

1. Faire partie d’un des secteurs suivants :

  • activités de services financiers
  • activités hospitalières
  • activités des médecins généralistes
  • activités des médecins spécialistes
  • activités de transport par ambulance
  • activités de revalidation ambulatoire
  • activités des praticiens de l’art infirmier
  • activités de soins résidentiels pour personnes avec un handicap mental, un problème psychiatrique ou toxicodépendantes
  • activités de soins résidentiels pour personnes âgées ou avec un handicap moteur

2. Personnes qui rencontrent des difficultés au travail (premiers symptômes du burn-out)

3. Personnes qui travaillent ou sont en arrêt de travail depuis moins de deux mois.

Trajet d’accompagnement :

Le trajet d’accompagnement est adapté aux besoins de chaque individu.
Un intervenant burn-out prend en charge l’accompagnement, qui se compose de différentes séances, réparties sur une durée maximale de neuf mois.

  • Une première phase consiste en un maximum de quatre séances individuelles et se concentre sur les problèmes liés au travail. Le but de ces séances est d’analyser la situation professionnelle actuelle et le vécu du travailleur.
  • Lors des séances suivantes (au maximum trois), l’accent porte sur des sujets comme la gestion du stress, l’hygiène de vie et la récupération d’énergie.
  • Ensuite, le travailleur pourra suivre au maximum sept séances de soutien et d’accompagnement (données par un kinésithérapeute et/ou un psychologue clinique).
  • Si le travailleur le souhaite et moyennant son accord, une réunion pluridisciplinaire peut être organisée. L’intervenant contactera le conseiller en prévention-médecin du travail de l’entreprise du travailleur et proposera une réunion de concertation pluridisciplinaire. Le but de cette réunion est de formuler des propositions d’amélioration des conditions de travail du travailleur.
  • Maximum deux séances de suivi sont également prévues. Le but de ces séances est d’évaluer la situation du travailleur.
  • Si, à la fin du trajet, le travailleur estime qu’une reprise du travail au sein de l’entreprise s’avère impossible et s’il ne souhaite pas de réunion pluridisciplinaire, 1 à 2 séances de discussion sur une réorientation professionnelle pourront être proposées. Une solution sera recherchée lors de ces séances. 

Comment introduire une demande ?

Le formulaire de demande peut être complété par le médecin traitant (médecin généraliste, psychiatre, etc.), le conseiller en prévention-médecin du travail ou le conseiller en prévention aspects psychosociaux de Mediwet.

Source : Fedris