Projet pilote burn-out

En janvier 2019, Fedris (l’agence fédérale des risques professionnels) a lancé un projet pilote sur le burn-out. Ce projet pilote concerne un trajet d’accompagnement pour les travailleurs menacés ou atteints à un stade précoce (stade 1 ou 2) par un burn-out. En raison de la crise du coronavirus, Fedris a étendu la limite maximum de participants de 1 000 à 2 500 et quelques secteurs ont été ajoutés (en plus du secteur hospitalier et du secteur bancaire). Le but du trajet d’accompagnement est de permettre aux travailleurs de continuer de travailler ou de reprendre le travail le plus rapidement possible. Les sessions du trajet d’accompagnement ainsi que les frais de déplacement sont pris en charge par Fedris.

Quelles sont les conditions pour participer au trajet?

1. Faire partie d’un des secteurs suivants:

  • activités de services financiers
  • activités hospitalières
  • activités des médecins généralistes
  • activités des médecins spécialistes
  • activités de transport par ambulance
  • activités de revalidation ambulatoire
  • activités des praticiens de l'art infirmier
  • activités de soins résidentiels pour personnes avec un handicap mental, un problème psychiatrique ou toxicodépendantes
  • activités de soins résidentiels pour personnes âgées ou avec un handicap moteur

2. Personnes en souffrance au travail (premiers symptômes du burn-out)

3. Personnes qui travaillent ou sont en arrêt de travail depuis moins de deux mois.

Trajet d’accompagnement:

Le trajet d’accompagnement est adapté aux besoins de chaque individu. Un intervenant burn-out prend en charge l’accompagnement, qui se compose de différentes séances, réparties sur une durée maximale de neuf mois.

  • Une première phase consiste en maximum quatre séances individuelles et se concentre sur les problèmes liés au travail. Le but de ces séances est d’analyser la situation professionnelle actuelle et le vécu du travailleur.
  • Lors des séances suivantes (au maximum trois), l’accent porte sur des sujets comme la gestion du stress, l’hygiène de vie et la récupération d’énergie.
  • Ensuite, le travailleur pourra suivre maximum sept séances de soutien et d’accompagnement (données par un kinésithérapeute et/ou un psychologue clinique).
  • Si le travailleur le souhaite et moyennant son accord, une réunion pluridisciplinaire peut être organisée. L’intervenant contactera le conseiller en prévention-médecin du travail de l’entreprise du travailleur et proposera une réunion de concertation pluridisciplinaire. Le but de cette réunion est de formuler des propositions d’amélioration des conditions de travail du travailleur.
  • Maximum deux séances de suivi sont également prévues. Le but de ces séances est d’évaluer la situation du travailleur.
  • Si, à la fin du trajet, le travailleur estime qu’une reprise du travail au sein de l’entreprise s’avère impossible et s’il ne souhaite pas de réunion pluridisciplinaire, 1 à 2 séances de discussion sur une réorientation professionnelle pourront être proposées. Une solution sera recherchée lors de ces séances.

Comment introduire une demande ?

Le formulaire de demande peut être complété par le médecin traitant (médecin généraliste, psychiatre, etc.), le conseiller en prévention-médecin du travail ou le conseiller en prévention aspects psychosociaux de Mediwet.

Source: Fedris